La guerre en Ukraine inquiète les autres voisins de la Russie. Ainsi, la Lettonie annonce renforcer sa frontière avec Moscou. Symbole d’un climat tendu dans l’est de l’Europe face à l’appétit de Vladimir Poutine.
La Lettonie sécurise davantage sa frontière avec la Russie
La Lettonie, ancienne république soviétique et fervente alliée de l'Ukraine, décide de renforcer sa frontière avec la Russie. Le gouvernement letton annonce un investissement supplémentaire de 300 millions d'euros sur cinq ans. Cet effort financier vise à fortifier la sécurité du pays à travers divers dispositifs défensifs, surtout des obstacles antichars. L'annonce survient dans un contexte de préoccupations accrues au sein de l'OTAN et de l'Union européenne depuis le début de la guerre en Ukraine.
Edgars Rinkevics, président de la Lettonie, s'est rendu à la frontière pour inspecter les travaux en cours. Il a précisé que ces mesures incluront des dispositifs de défense comme les « hérissons tchèques » et les « dents de dragon », des barrières réputées pour leur efficacité à stopper les véhicules ennemis. La décision reflète la politique stricte du pays : chaque centimètre du territoire letton doit être protégé.
Des mesures de sécurité renforcées pour les gardes-frontières
Le renforcement de la frontière lettonne ne s'arrête pas aux obstacles physiques. Guntis Pujats, le chef des gardes-frontières lettons, détaille les dispositions prises depuis le début de la guerre en Ukraine en février 2022. Les gardes-frontières sont désormais équipés de fusils d'assaut, de gilets pare-balles et de casques militaires, similaires à ceux des soldats, pour faire face à d'éventuelles provocations de la part de la Russie et de la Biélorussie.
Ces mesures montrent la détermination de la Lettonie à ne pas laisser sa sécurité compromise. Le pays, membre de l'OTAN, veut envoyer un message clair : il est prêt à défendre son territoire contre toute menace. Cette stratégie vise à rassurer les citoyens et les alliés, tout en dissuadant les potentielles agressions.