Aujourd'hui, les avancées technologiques redéfinissent les règles du combat. C'est pour cette raison que la Marine nationale française renforce la coordination entre l'Atlantique 2 Standard 6 et le Rafale M. Le but ? Booster leur performance dans la lutte anti-navire.
La VCN : une avancée stratégique
La Veille coopérative navale (VCN) symbolise la révolution opérationnelle en cours. Le but est de collecter et partager les informations entre plusieurs navires équipés de divers capteurs. Si bien qu'il est désormais possible de créer une situation tactique optimisée. Cela permet de choisir l'unité la plus appropriée pour répondre à une menace spécifique.
Un exemple concret de cette pratique ? L'interaction réussie entre la frégate multimissions Bretagne et la frégate de défense aérienne Chevalier Paul. En exploitant les données fournies par le radar de la Chevalier Paul, la Bretagne a pu neutraliser une cible simulant un missile anti-navire.
L'exercice OCEANIS : une collaboration renforcée entre le Rafale et l'Atlantique
L'exercice OCEANIS a démontré le potentiel de l'interopérabilité entre l’Atlantique 2 Standard 6 et le Rafale M. Durant cette opération, un tir coordonné de deux missiles anti-navires Exocet a été réalisé sur une cible fictive, représentant un navire de combat ennemi. Deux avions de patrouille maritime ont par la suite largué des torpilles MU90 pour contrer un "sous-marin hostile". L'expérience acquise lors de cet exercice souligne l'efficacité de l'Atlantique 2 Standard 6 dans la coordination avec d'autres unités navales et l'aviation de chasse. Récemment, l'Atlantique 2 a servi d'alternative à un sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) manquant dans l'escorte du porte-avions Charles de Gaulle.
L'approche de combat collaboratif, incarnée par des exercices tels qu'OCEANIS, marque un tournant décisif pour la Marine nationale française. En renforçant la coopération entre différentes unités, notamment l’Atlantique 2 Standard 6 et le Rafale M, l'efficacité en matière de lutte anti-navire s'est considérablement améliorée. Ces succès prouvent la pertinence de l'investissement dans l'évolution des technologies de combat collaboratif.