Prolonger le porte-avions Charles de Gaulle après 2038 : un coût estimé à un milliard d’euros

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Porte-avions Charles de Gaulle

Face aux pressions budgétaires, la France réfléchit à l’idée d’étendre le service du porte-avions Charles de Gaulle. Cette initiative est estimée à plus d’un milliard d’euros. Et elle suscite de sérieuses interrogations concernant la faisabilité et la rentabilité de cette entreprise pour le pays.

L’incertitude technique liée à la propulsion du Charles de Gaulle

Faut-il prolonger le porte-avions Charles de Gaulle ? Cette question est à la fois technique et financière. Technique, car l’espérance de vie d’un porte-avions nucléaire comme le Charles de Gaulle est définie par ses cycles d’arrêts techniques majeurs (ATM). Le prochain ATM, prévu pour avril 2027, sera une occasion cruciale pour vérifier l’état de vieillissement de l’acier des cuves des deux réacteurs K-15 du navire.

L’importance de cette évaluation technique ne peut être sous-estimée. Il est actuellement impossible de simuler avec précision le vieillissement de l’acier des cuves sur une longue période. Par conséquent, le verdict sur la possibilité d’une extension de la durée de service du Charles de Gaulle dépendra de l’inspection effectuée lors de l’ATM de 2027.

Un investissement d’un milliard d’euros

Si l’inspection de 2027 révèle que les cuves peuvent supporter une durée de service prolongée, de nombreux défis financiers et logistiques se présenteront. Parmi eux, la nécessité de produire deux cœurs de réacteurs nucléaires supplémentaires. Ce qui implique une modification majeure de la planification actuelle de la production. Selon l’amiral Pierre Vandier, le coût pour prolonger la vie du Charles de Gaulle est estimé à plus d’un milliard d’euros.

L’ampleur de cet investissement exige une réflexion sérieuse. Notamment sur la valeur qu’une telle dépense apportera à la France.  En particulier dans le contexte des tensions actuelles en Méditerranée et dans l’Indo-Pacifique. L’éventualité d’un second porte-avions de nouvelle génération est également discutée. Et cela malgré les contraintes budgétaires exprimées par le ministère des Armées. Les obstacles financiers et techniques soulignent l’importance d’une gestion prudente. Sans oublier une prise de décision stratégique pour maintenir la supériorité navale de la France.

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