Alors que la Corée du Nord se targue d’une nouvelle réalisation navale, des questions émergent quant à la véritable nature de ce sous-marin prétendument « nucléaire tactique ».
Nucléaire or not nucléaire ?
Sous les feux des projecteurs, le sous-marin portant le numéro 841 a été présenté par le dirigeant nord-coréen comme un outil essentiel de sa flotte offensive. Toutefois, des analyses basées sur des photos de l’agence KCNA indiquent qu’il pourrait s’agir d’un sous-marin de classe Romeo remodelé. Un sous-marin dont la conception remonte aux années 1950. Et donc non pas une nouvelle avancée technologique.
L’histoire de ce sous-marin a commencé à se dévoiler en 2019. Lorsque Kim Jong-un a été photographié inspectant ce qui semblait être un Romeo en cours de modification. Les capacités de lancement du sous-marin suggèrent qu’il pourrait transporter une variété de missiles. Mais l’aptitude de la Corée du Nord à équiper ces missiles d’ogives nucléaires miniaturisées reste en suspens.
Quelle stratégie navale pour la Corée du Nord ?
Bien que vantant sa puissance sous-marine, beaucoup des sous-marins nord-coréens restent technologiquement en retard. Notamment, le 8.24 Yongung, un autre sous-marin notable, a été mis en lumière suite à ses essais de missiles au cours des dernières années.
D’après les informations de la revue DSI, la Corée du Nord explore la possibilité de rénover ou de dupliquer un modèle soviétique. Il s’agirait d’un sous-marin de type Golf, avec une capacité nucléaire. Cette démarche s’appuierait, selon certaines sources, sur des plans de réacteurs russes, peut-être acquis de manière illicite.