Sommes-nous à l’aube d’une troisième guerre mondiale ? Charles Michel, ex-président du Conseil européen (décembre 2019 – 30 octobre 2024), n’exclut pas cette possibilité. Il a exprimé son inquiétude quant à la gravité de la situation internationale au micro de BFMTV, dimanche 9 mars 2025, tout en évoquant plusieurs pistes pour préserver la paix.
Alors que la Russie a annoncé avoir pris un village dans la région ukrainienne de Soumy et quatre autres dans la région de Koursk, dimanche 9 mars 2025, les discours alarmistes se multiplient en Europe. Souscrivant à la menace directe de la Russie sur les pays membres de l’Union européenne évoquée par Emmanuel Macron, Charles Michel, ancien Premier ministre belge et ex-président du Conseil européen, plaide pour que les 27 États membres de l’Union européenne adoptent une ligne de fermeté face à Vladimir Poutine.
Une « troisième guerre mondiale est possible » estime Charles Michel
Charles Michel refuse de réduire les tensions actuelles aux dernières déclarations de Donald Trump ou aux récentes rencontres diplomatiques. Pour lui, l’origine du danger n’est autre que l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022.
« Quand un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, qui détient l’arme nucléaire, lance une invasion d’un pays de 40 millions d’habitants, on se rapproche d’un danger grave de dimension internationale », a-t-il expliqué tout en arguant que cette guerre, loin de se limiter à quelques affrontements ponctuels, entraîne des actes belliqueux répétés depuis trois ans.
Ad consequentiam, Charles Michel accuse la Russie de mépriser les règles internationales en refusant d’honorer les principes fondamentaux de la Charte des Nations unies. Partant de ce constat, l‘ex-président du Conseil européen estime qu’une « troisième guerre mondiale est possible ».
Ne pas céder à la panique
Si Charles Michel alerte sur les dangers qui pèsent sur l’Europe et l’éventualité que le conflit russo-ukrainien vire en une troisième guerre mondiale, il appelle les 27 pays membres de l’Union européenne à garder leur sang-froid. « Il y a d’une part de la gravité, du sérieux face aux événements auxquels nous faisons face, mais il est nécessaire de ne pas tomber dans l’affolement », a-t-il insisté au micro de nos confrères de BFMTV.
Pour lui, céder à la panique ne ferait qu’affaiblir la réponse européenne face à Moscou, tandis que la passivité face aux agissements de Moscou ouvrirait la voie à de nouvelles provocations. Il refuse par conséquent catégoriquement l’idée d’apaiser Vladimir Poutine en espérant calmer ses ambitions : « À chaque fois qu’on réagit de manière mesurée ou modérée face à la Russie et ses outrances, tôt ou tard, la Russie fait des pas en avant », affirme-t-il. Autrement dit, pour l’ex-président du Conseil européen, la meilleure stratégie à adopter face à Vladimir Poutine doit être une approche ferme et réfléchie. Il invite en ce sens les pays de l’Union européenne à rester vigilants, à identifier clairement les menaces et à adopter des solutions coordonnées, c’est-à-dire à maintenir leur soutien à l’Ukraine et à renforcer les sanctions économiques contre la Russie.
Élargir l’unité européenne
Charles Michel estime que seule une Europe soudée pourra peser face à la Russie. Il a tenu à saluer l’intervention d’Emmanuel Macron lors du Conseil européen, qu’il juge déterminante pour rassembler les pays européens et les membres du G7.
L’ex-président du Conseil européen plaide enfin pour que cette unité s’élargisse à d’autres pays du continent, notamment le Royaume-Uni, la Norvège ou encore la Turquie. Il insiste sur la nécessité d’un front commun pour freiner les ambitions russes et défendre les intérêts européens.
Ce sont des michel. des macron et des vander leyen qui nous poussent vers la guerre
Beaucoup d’intérêt personnels rentrent en jeu..
La diplomatie est écrasée par cette Europe de fonctionnaires souvent véreux qui n’ont que pour seule façon d’exister que de créer la zizanie sans rien résoudre .