Tension en mer : la France garde le sous-marin russe dans son viseur

Le sous-marin russe Novorossiysk navigue vers la mer Baltique, mais des soucis techniques et une tempête menacent sa mission.

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Tension en mer : la France garde le sous-marin russe dans son viseur | Armees.com

Le sous-marin d’attaque russe RFS Novorossiysk file actuellement vers le nord de l’Europe, sous le regard attentif des autorités maritimes. Même s’il rencontre des soucis techniques, le sous-marin continue son chemin dans des eaux surveillées par la marine française. Cette situation montre bien la complexité des opérations navales internationales et parfois les tensions maritimes qui se tissent autour de ces mouvements.

Un parcours autonome malgré les soucis techniques

Selon Ouest-France, le RFS Novorossiysk, malgré quelques avarie technique, a réussi à franchir le détroit de Gibraltar par ses propres moyens. Cette capacité à se débrouiller tout seul démontre une belle ténacité, même s’il a été question d’une fuite de carburant lors de ce passage stratégique. Toutefois, aucune information officielle ne vient confirmer cette fuite, ce qui laisse planer un doute sur l’état exact du sous-marin.

Actuellement, le Novorossiysk navigue dans des eaux surveillées par la surveillance navale de la marine française et il doit rejoindre la mer Baltique d’ici quelques jours. Sa progression est suivie au pas, tant pour des raisons de sécurité que pour vérifier qu’il ne montre aucun signe de problème sérieux. Pour l’instant, la marine nationale n’a signalé aucune avarie majeure.

La marine française sur le qui-vive

La marine française est vraiment sur le pont pour suivre le Novorossiysk. Elle repositionne régulièrement le sous-marin afin de vérifier sa trajectoire et d’éviter toute situation imprévue. Une annonce récente sur les réseaux sociaux a confirmé l’identification du sous-marin russe, illustrant la transparence et l’efficacité des opérations de surveillance en mer.

L’opération est qualifiée de « classique » par la marine et se fait en coordination avec les forces de l’Otan, assurant ainsi une coopération internationale renforcée face aux déplacements des navires militaires russes.

Mauvais temps à l’horizon

L’équipage du Novorossiysk a aussi dû affronter des conditions météo difficiles à cause de la tempête Amy. Quand la mer se déchaîne, ça peut vite devenir compliqué pour n’importe quel navire, surtout pour un sous-marin déjà un peu à la peine technique. Cela rajoute un défi de taille à sa mission actuelle.

Zones sensibles et habitudes de navigation

Le parcours du Novorossiysk n’est pas terminé puisqu’il doit prochainement entrer dans la zone de surveillance britannique. Pour l’instant, il reste sous l’œil vigilant des forces françaises. Une déclaration de ces dernières précise : « Le sous-marin n’est pas encore entré en zone de surveillance britannique », rappelant que la vigilance reste de mise.

D’ordinaire, les sous-marins russes se font tirer par un remorqueur pour éviter les ennuis lors des longs passages ou dans des passages risqués. Cependant, le choix du Novorossiysk d’opérer sans remorqueur laisse penser soit à une confiance renouvelée dans ses capacités techniques malgré ses difficultés, soit à une nécessité dictée par d’autres contraintes logistiques ou stratégiques.

Les côtes bretonnes et le détroit de Gibraltar figurent parmi les lieux clés cités dans cette aventure maritime, soulignant leur importance géopolitique et stratégique dans les opérations navales actuelles.

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