La porte-parole de la gendarmerie nationale, la colonelle Marie-Laure Pezant, a révélé auprès de nos confrères du Figaro l’ensemble du dispositif qui a été mis en place par la gendarmerie pour retrouver David Balland, cofondateur d’une société spécialisée dans les cryptoactifs, Ledger, et sa compagne. Enlevés à leur domicile de Vierzon (Cher), tous deux ont été libérés sains et saufs de leurs ravisseurs.
2 otages séquestrés séparément
Le 21 janvier 2025, David Balland, cofondateur de la société Ledger, et sa compagne ont été enlevés à leur domicile de Vierzon, dans le Cher. Les ravisseurs ont séparé le couple, le retenant dans deux lieux distincts : lui près de Châteauroux et elle à Étampes, à plus de 150 kilomètres. Ils exigeaient une rançon de dix millions d’euros en cryptomonnaies.
Alertée par un associé de David Balland, l’enquête pouvait sembler avoir mal démarrer, les forces de l’ordre n’avaient en effet que très peu d’éléments en main. Comme le précise la colonelle Marie-Laure Pezant, porte-parole de la gendarmerie, dans son entretien au Figaro : « Nous avions une vidéo et une demande de rançon, mais aucune localisation. »
Sans perdre un instant, les forces locales et nationales se sont coordonnées, ajoutant des spécialistes au fil des heures pour répondre aux besoins de l’enquête. Au total, cette chasse à l’homme a mobilisé 230 gendarmes, eux-mêmes soutenus par des cyber-enquêteurs de terrain et des experts, précise encore la colonelle Marie-Laure Pezant.
Le rôle central des services spéciaux de la gendarmerie
Ne sachant pas si les ravisseurs étaient armés ou non, et ayant peu d’informations sur leur éventuelle dangerosité, 90 membres du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) ont été mobilisés pour cette enquête. Comme l’explique la colonelle Marie-Laure Pezant auprès de nos confrères, « certains militaires font des levées de doute, d’autres cherchent le lieu de prise d’otages pour être en mesure de rentrer dans l’appartement et de procéder aux interpellations. (…) « Il y a aussi ceux qui sont spécialisés dans l’observation et la surveillance discrète pour tenter de localiser les ravisseurs. Nous avons aussi dû enquêter la nuit. Cela se fait sous l’autorité des magistrats de la JUNALCO (la juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée, NDLR) pour avoir l’autorisation de rentrer dans des domiciles », précise-t-elle encore.
L’un des premiers objectifs était également de s’assurer que David Balland et sa compagne étaient en vie. La gendarmerie a ainsi activé son réseau de négociateurs « pour obtenir des preuves de vie des otages, remonter des pistes et faire diversion si nécessaire », détaille la colonelle Marie-Laure Pezant au Figaro.
« Le travail de fourmi des gendarmes a permis de retrouver les deux otages en bonne santé » se félicite, à juste titre, la porte-parole de la gendarmerie. Le 22 janvier 2025, la procureure de Paris a annoncé, après 48 heures de traque seulement, que David Balland a été libéré dans une maison isolée près de Châteauroux. Sa compagne a été retrouvée le lendemain, ligotée dans une voiture à Étampes. Au total, dix suspects âgés de 20 à 40 ans ont été arrêtés (9 hommes et une femme) sans échange de tirs.
tous deux ont été libérés saints et saufs. Le Vatican n’a pas encore confirmé leur sainteté, Par ailleurs le chiffres de participants à la traque des malfrats est impressionnant. Entre 10000 cyber-enquêteurs et 500. experts, n’est-ce pas plutôt la totalité des effectifs français, chacun ayant contribué entre 8 heures et 30 secondes? A vouloir trop prouver, on perd en crédibilité.
Bravo à vous
Rondement mené, il faut médiatisé cette enquête et finalité.
IL FAUT QUE LA PEUR CHANGE DE CAMPS.
Respectueusement Olivplong88
Soldat un jour, Soldat toujours ! Je soutiens profondément les Forces De l’Ordre et j’ai un très grand respect pour la fonction qu’ils exercent ! Dans ma famille je compte pas mal de frères et cousins qui sont et qui ont servi dans la Gendarmerie, la Police Nationale et Municipale et dans la Marine Nationale, Les Paras et Armée de terre ( dont moi-même )
Mon petit fils, mon fils et moi même sommes tous les trois Porte Drapeau à L’UNC Alpes Charteuse ( Union Nationale Des Combattants ) à Biviers dans l’Isère près de Grenoble !
Vive la France et Vive la République !