Espionnage aérien : l’US Air Force révèle des drones espions de nouvelle génération

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Espionnage aérien : l'US Air Force révèle des drones espions de nouvelle génération
Espionnage aérien : l’US Air Force révèle des drones espions de nouvelle génération | Armees.com

Le chef de l’armée de l’air des États-Unis, le secrétaire Frank Kendall, a récemment fait allusion à l’existence d’une nouvelle plateforme de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (ISR). Cette déclaration a ravivé les discussions sur l’avenir des capacités aériennes de l’US Air Force, notamment concernant des avions espions clandestins tels que le RQ-180.

Des capacités avancées en matière d’espionnage

Frank Kendall, lors d’un événement en marge du Farnborough International Airshow, a répondu aux questions sur le futur de la couche ISR aérienne après le retrait des U-2 Dragon Lady et RQ-4 Global Hawk. Il a décrit cette future couche ISR comme « une combinaison de choses » incluant des capacités basées dans l’espace et de nouveaux systèmes comme l’E-7. Le RQ-180, un drone furtif à haute altitude, est souvent cité comme un élément clé de cette stratégie. Bien que des prototypes du RQ-180 soient supposés voler depuis des années, l’incertitude plane sur son avenir au sein de l’armée de l’air.

Kendall a évoqué une transition vers des systèmes diversifiés, mêlant plateformes spatiales et aériennes. Les constellations de satellites ISR offrent une surveillance continue et résiliente, bien que les systèmes atmosphériques comme le drone RQ-180 demeurent cruciaux pour leur flexibilité et leur redondance. « Il y a un mélange de systèmes dans cette couche, certains dont je ne peux pas parler », a déclaré Kendall, suggérant l’existence d’unités encore classifiées.

Retraits planifiés et vulnérabilités croissantes

La décision de l’US Air Force de retirer les U-2 et RQ-4 d’ici 2026 et 2027 respectivement, soulève des questions sur les raisons de ces retraits. Ces plateformes, malgré leur valeur, deviennent de plus en plus vulnérables face aux défenses aériennes sophistiquées de puissances comme la Chine et la Russie. En 2019, la destruction d’un drone Global Hawk par l’Iran a illustré cette vulnérabilité.

Les plateformes ISR de nouvelle génération, comme le drone RQ-180, doivent être capables de pénétrer les défenses adverses tout en restant furtives. « Notre capacité à gagner des conflits futurs exige d’investir dans des plateformes connectées », a affirmé Ann Stefanek, porte-parole de l’US Air Force. Les capacités du RQ-180, incluant l’attaque électronique et le partage de données, en font un candidat potentiel pour remplacer les systèmes actuels.

 

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