La British Army se prépare à clôturer un chapitre historique avec le retrait programmé de ses hélicoptères Gazelle. Ces hélicoptères ont été des piliers aériens pendant presque un demi-siècle. L'objectif est désormais de se tourner vers des technologies plus modernes.
Un hélicoptère, de multiples missions
Les hélicoptères Gazelle, introduits en même temps que l'ALAT en France, ont été des instruments polyvalents pour la British Army pendant près de cinq décennies. Le retrait des dernières unités, initialement prévu pour mars 2024, a été avancé, avec un ultime vol le 23 octobre.
Le Royaume-Uni a vu ces appareils servir non seulement l'Army Air Corps, mais aussi la Royal Air Force et la Royal Navy. Grâce à une collaboration entre l'Aerospatiale et Westland. Ces hélicoptères ont été déployés dans des rôles variés, que ce soit pour la formation, la reconnaissance. Mais aussi le sauvetage de blessés ou les opérations antichar.
Le leg des Gazelle et ce qui attend la British Army
Connus affectueusement sous le nom de "whistling chicken leg" au Royaume-Uni, les Gazelle ont joué un rôle crucial dans plusieurs zones de conflit. Ce fut le cas aux Malouines, en Irak et au Kosovo. Bien qu'il ne reste que peu d'unités en 2022, ces hélicoptères ont laissé leur empreinte grâce à leur agilité, leur fiabilité et leur visibilité panoramique depuis le cockpit.
Tournant résolument vers l'avenir, la British Army a déjà planifié le remplacement de ses Gazelle par les H135M d'Airbus Helicopters. Par contraste, la France maintient sa confiance dans les Gazelle. L'ALAT, avec l'appui d'Airbus Helicopters, s'assure que ces hélicoptères continueront de voler jusqu'en 2039, avant une transition vers le modèle H-160M dans les années suivantes.