L’escalade des tensions en mer Rouge atteint un nouveau sommet après l’annonce par les rebelles Houthis du Yémen d’une attaque contre le porte-avions américain USS Harry Truman. En réaction à des bombardements américains meurtriers menés au Yémen la veille.
Les Houthis, une menace sérieuse pour Washington
La communauté internationale suit de près l’intensification des affrontements au Yémen. L’ONU a immédiatement lancé un appel au calme, insistant sur l’importance d’éviter une escalade susceptible d’aggraver davantage l’instabilité régionale. Cette inquiétude s’explique notamment par l’importance stratégique de la mer Rouge pour le commerce international, particulièrement sensible en période de tensions géopolitiques.
De son côté, le gouvernement américain accuse directement l’Iran de soutenir les rebelles Houthis, accentuant ainsi les pressions diplomatiques sur Téhéran. Les États-Unis dénoncent fermement cette opération militaire, considérant que ces actions houthis menacent sérieusement la sécurité maritime internationale. Face à cela, Washington promet des conséquences sévères et n’exclut aucune option militaire pour protéger ses intérêts dans la région.
Un porte-avions américain pris pour cible
La dernière attaque revendiquée par les Houthis visait spécifiquement le porte-avions USS Harry Truman, positionné dans le nord de la mer Rouge, selon les déclarations des rebelles yéménites. D’après leur communiqué, cette riposte militaire impliquait l’envoi de 18 missiles et d’un drone, affirmant leur détermination à répondre avec force à toute action jugée agressive de la part des États-Unis.
Les autorités américaines, toutefois, relativisent la portée de cette offensive. Selon elles, l’attaque n’a provoqué aucun dégât matériel ni victime côté américain. Les systèmes défensifs du groupe naval auraient intercepté efficacement la menace : onze drones auraient été neutralisés par deux avions de chasse, tandis qu’un missile serait tombé en pleine mer, sans poser de réel danger pour les navires américains.