Envisageant un renouveau de sa flotte aérienne, l’Ouzbékistan pourrait surprendre en se tournant vers 24 chasseurs-bombardiers Rafale français, un choix stratégique inattendu.
Le Rafale bientôt exporté en Ouzbékistan ?
L'Ouzbékistan était jusqu'alors un pays tourné vers les puissances régionales comme la Russie. Mais le pays semble opérer un virage stratégique avec un intérêt marqué pour l'achat de 24 avions Rafale. Cette initiative, qui émerge lors d'une récente visite diplomatique française, pourrait redéfinir le paysage de la défense aérienne ouzbèke.
Rafale : une évolution surprenante dans la politique de défense
L'Ouzbékistan est connu pour ses liens étroits avec des puissances telles que la Russie, la Chine et la Turquie. Ce pays a principalement investi dans des équipements militaires provenant de ces nations. Il a récemment annoncé son intérêt pour le chasseur français Rafale. Ce qui marque un changement potentiel dans sa stratégie d'acquisition d'armes. Jusqu'à présent, les achats militaires ouzbèkes en France étaient limités, ne dépassant pas une moyenne de 40 millions d'euros annuellement.
Le parc aérien actuel de l'Ouzbékistan est principalement composé d'anciens modèles soviétiques. Leur efficacité opérationnelle est incertaine. Le Rafale est quant à lui réputé pour sa technologie de pointe et sa capacité multi-rôle. Ce qui suggère un désir de modernisation et une ouverture vers de nouvelles alliances en matière de défense.
Conséquences et enjeux géopolitiques
Le projet d'acquisition de 24 Rafales, incluant des versions monoplaces et biplaces, représente une avancée majeure pour Dassault Aviation et symbolise un renforcement potentiel des liens entre la France et l'Ouzbékistan. Bien que l'intérêt ouzbèke soit considéré comme sérieux, le pays examine également d'autres options, notamment le F/A-50 Golden Eagle de Corée du Sud.
Cette démarche intervient dans un contexte géopolitique tendu, particulièrement avec les développements récents au Kazakhstan. Alors que le Kazakhstan a également manifesté un intérêt pour le Rafale, ses engagements au sein de l'OTSC et ses acquisitions récentes d'avions russes rendent une telle commande peu probable. La décision finale de l'Ouzbékistan pourrait donc influencer l'équilibre des forces dans la région, remettant en question les alliances traditionnelles et les dynamiques de pouvoir.