La plateforme de glace Filchner-Ronne, qui s’étend au-dessus de la mer de Weddell en Antarctique, est au centre des discussions après une étude récente qui met en avant les dangers potentiels liés au réchauffement climatique. Publiée le 14 novembre 2024 dans le Journal of Geophysical Research: Oceans et relayée par le magazine Eos, cette recherche fait naître des inquiétudes sur l’avenir de cette vaste étendue glacée.
Pourquoi cette plateforme est-elle sous pression ?
On pensait jusqu’ici que la Filchner-Ronne Ice Shelf (FRIS) était stable grâce à sa couche épaisse de glace et d’eau de mer presque gelée, autour de 0 °C (32 °F). Mais voilà qu’elle pourrait être menacée par l’arrivée d’eau un peu plus chaude venant des profondeurs marines. Cette eau « chaude », même si elle n’atteint que 1 °C (33,8 °F), arrive depuis l’océan ouvert pendant l’été et emprunte un canal appelé Filchner Trough pour atteindre la plateforme. Surprise : l’étude a aussi découvert un autre canal inconnu jusqu’ici, ce qui pourrait bouleverser la donne pour les mouvements glaciaires.
Les relevés montrent que quand il fait plus chaud, l’eau chaude se précipite vers la FRIS, illustrant les impacts des climats chauds sur les environnements glacés. Les années 2017 et 2018 ont vu cet afflux augmenter avec une réduction notable de la couverture de glace de mer. Les données recueillies entre 2017 et 2021 soulignent combien il est crucial de surveiller tout ça pour anticiper ce qui nous attend.
Le réchauffement climatique va-t-il faire fondre nos espoirs ?
Si jamais la FRIS venait à fondre, on pourrait assister à une montée impressionnante du niveau des mers, ce qui serait vraiment préoccupant pour les zones côtières partout dans le monde. D’après les scientifiques, si le réchauffement mondial dépasse les 7 °C (12,6 °F) par rapport aux niveaux préindustriels, on atteint alors un point critique pour cette plateforme. Avec déjà une hausse supérieure à 1,5 °C (2,7 °F) en 2024, on flirte dangereusement avec le seuil fatidique des 2 °C (3,6 °F).
Nadine Steiger met en garde : « si l’eau chaude arrive sous la plateforme de glace, elle ferait fondre sa base ». Kaitlin Naughten précise qu’une telle arrivée peut sembler alarmante mais pourrait aussi refléter une variabilité normale. Elle avertit néanmoins que « sans un abandon progressif des énergies fossiles par les gouvernements mondiaux, la FRIS pourrait connaître des problèmes sérieux d’ici un ou deux siècles ».
Les experts insistent sur l’importance d’une observation continue pour mieux cerner cette zone cruciale et prévoir les évolutions futures. Steiger et Naughten soulignent combien il est vital de garder un œil constant pour détecter tout signe avant-coureur.
Alors que certaines parties de l’Antarctique occidental voient déjà leur glace fondre rapidement — contribuant largement à la montée du niveau des mers — il faut absolument rester vigilant face aux régions polaires vulnérables. La situation actuelle demande une attention immédiate non seulement pour protéger ces environnements fragiles mais aussi pour anticiper les conséquences mondiales possibles.
L’état préoccupant autour de la Filchner-Ronne Ice Shelf sonne comme un appel urgent à agir contre le changement climatique. Les décisions prises aujourd’hui façonneront inévitablement notre avenir collectif face aux défis environnementaux grandissants.
Merci.faites le plus d information possibles accessibles à tous.il y a encore trop de climato sceptiques
Merci pour la planète.
Pourquoi de faire autant de souci; il y a un nouveau Président aux USA. Il dit pouvoir sauver le monde ! Donc tout va bien
Demandez donc à Monsieur Musk et à son compère le blondinet en costard bleu marine, ça tombe bien, de nous concocter des trouvailles miracles contre le réchauffement climatique
alors que Donald , veut une débauche d’énergie fossile , comment voulez vous ne pas atteindre le seuil critique avec des clampins pareils, et c’est a ces gens que l’on confie le sort de notre pauvre terre…
De toutes façons on parle de prévisions à un ou deux siècles ,bien avant ça , les fous qui dirigent le monde auront déjà tout détruit…le paradis était pourtant bien là,
sur terre!!!
ah oui! j’oubliais, ils veulent envoyer plein de terriens sur la planète Mars , pure utopie , toute vie a disparu depuis 3 ou 4 milliards d’années faute de protection anti vents solaires dévastateurs…pas de noyau central comme celui qui nous protège encore un peu…
Stan Laurel et Oliver Hardy avaient eux du talent…les deux autres ont du fric..c’est tout
Ce n’est pas avec ça que l’on fait fonctionner un cerveau de 1,240 kg..
Bonne réflection à nos amis Américains..
Bien en sûr limiter les émissions de polluants est absolument indispensable. Mais limiter les émissions de CO2 ? Est ce le problème sachant que le CO2 est vital pour toutes les plantes sur terre ? Pas de démonstration à ce jour sur la corrélation directe entre l’accroissement du CO2 dans l’air et l’augmentation des températures. Si vous avez une telle étude je suis preneur. Merci