Le Danemark vient d’annoncer le rapatriement en urgence de plusieurs F-35. Ces avions de combat, largement utilisés par les armées européennes, constituent une part importante de l’aviation danoise.
Le Danemark rapatrie des F-35
L’Armée de l’air royale danoise, dans un contexte marqué par des défis techniques et des échéances serrées, intensifie ses efforts pour rapatrier ses avions de chasse F-35 depuis les États-Unis. Cette décision, motivée par les retards dans la mise à niveau cruciale des appareils, illustre une nécessité impérieuse pour l’armée danoise.
Les trois F-35 Joint Strike Fighters, rapatriés depuis la base aérienne de Luke en Arizona, viennent s’ajouter aux quatre appareils déjà rapatriés en décembre dernier, portant à 11 le nombre de jets basés à Skrydstrup. Cette démarche fait suite aux retards de livraison des modèles équipés de la mise à niveau Technology Refresh 3 (TR-3), un ensemble d’améliorations initialement attendu pour l’été 2023.
Le défi des retards technologiques : TR-3 en ligne de mire
La mise à niveau TR-3, qui vise à augmenter la puissance de calcul et à améliorer les affichages en cockpit, constitue une étape clé pour préparer les avions à une modernisation ultérieure, connue sous le nom de Block 4. Ces améliorations permettent d’intégrer des capacités avancées en armement et en guerre électronique. Cependant, les retards dans la production des TR-3 entraînent des contraintes opérationnelles pour le Danemark, obligeant le pays à adopter une nouvelle approche en rapatriant ses appareils de formation.
Malgré ces défis, Lockheed Martin a repris les livraisons dans la configuration TR-3, bien que les nouveaux jets soient pour l’instant limités à des tâches de formation. Le Danemark, en plus de gérer la transition interne de ses flottes, s’est engagé à fournir des F-16 à l’Ukraine, confirmant que cette aide ne sera pas affectée par les complications entourant les F-35. Avec 17 appareils déjà livrés, le Danemark vise à recevoir les 27 unités commandées d’ici 2027, renforçant sa position stratégique dans la défense collective de l’OTAN.
Il sont nécessaires pour défendre le Groenland :-))
Et comme le chasseur est un outil de souveraineté, difficile de ne pas y voir un message à l’endroit de la prochaine administration américaine dont le président affirme qu’il voudrait bien faire main basse sur le Groenland.
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