Le 15 mai 2024, Robert Fico, Premier ministre de la Slovaquie, a été grièvement blessé lors d’une attaque armée alors qu’il sortait d’une réunion. Cet attentat, a plongé le chef du gouvernement entre la vie et la mort, et soulève des questions essentielles sur la sécurité et la stabilité politique non seulement en Slovaquie mais aussi à l’échelle européenne.
L’attaque du Premier ministre de Slovaquie : détails et conséquences
Robert Fico a été la cible de plusieurs coups de feu alors qu’il saluait des citoyens devant la maison de la Culture de Handlova. Selon les premiers rapports, le Premier ministre a reçu plusieurs balles, notamment à l’abdomen, et a été d’urgence transporté à l’hôpital de Handlova, avant son transfert vers l’établissement plus spécialisé de Bratislava. Le tireur, dont les motivations restent floues, a été rapidement interpellé par les forces de sécurité.
L’attaque a été immédiatement condamnée par de nombreuses figures politiques européennes. Zuzana Caputova, présidente de la Slovaquie, a qualifié l’acte de « brutal et irresponsable« , tandis que des leaders comme Ursula von der Leyen et Charles Michel ont exprimé leur solidarité, soulignant que de tels actes de violence menacent les fondements mêmes de la démocratie. Viktor Orban, le Premier ministre hongrois, et proche de Fico, s’est dit « profondément choqué » et a offert ses prières pour le rétablissement de son « ami« .
La sécurité des responsables politiques remise en question
L’attaque contre Robert Fico, figure de proue d’une coalition populiste-nationaliste depuis octobre 2023, pourrait avoir des répercussions significatives sur la stabilité politique de la Slovaquie. Déjà surnommé « l’Orban de gauche », sa politique prorusse et ses positions controversées notamment envers l’Ukraine pourraient replacer la Slovaquie au cœur des tensions géopolitiques en Europe.
Cet événement tragique soulève également des interrogations urgentes sur la sécurité des dirigeants politiques en Europe. L’Union européenne, déjà confrontée à de multiples défis sécuritaires et politiques, pourrait devoir reconsidérer les mesures de protection accordées à ses leaders pour prévenir de telles atrocités à l’avenir.