Les avions de transport de l’Armée de l’Air & de l’Espace s’apprêtent à être remplacés d’ici 2040. En vue, le projet européen FMTC, qui pourrait utiliser les moteurs de l’A400M « Atlas ». Une décision qui offre une multitude de bénéfices.
Ne pas reproduire les erreurs de l’A400M
L’A400 M a connu d’importantes difficultés de lancement ainsi que de nombreux retards. Pourtant, l’A400M « Atlas » a été un jalon important dans l’histoire de l’aviation militaire de transport en Europe. Tom Enders, l’ancien directeur d’Airbus, a reconnu avoir fait des erreurs en attribuant le développement du moteur à un groupe inexpérimenté, générant de multiples complications, notamment avec le contrôle des turbopropulseurs.
Avec le développement du FMTC, le nouvel avion de transport tactique, il était crucial d’apprendre de ces erreurs passées. L’une des solutions proposées par le général Frédéric Parisot est d’adopter les turbopropulseurs déjà utilisés sur l’A400M. Une décision qui offre de nombreux avantages…
Limiter les coûts de R&D
La proposition d’utiliser les moteurs de l’A400M pour le futur avion de transport tactique offre plusieurs avantages. D’une part, cela élimine les coûts associés à la recherche et au développement, réduisant ainsi les risques de dépassements de coûts et de délais. D’autre part, cela ouvre la voie à des économies d’échelle considérables. Enfin, cela simplifie la maintenance opérationnelle et l’approvisionnement en pièces de rechange.
De plus, une variante de cet « A200M » pourrait être développée pour répondre aux exigences uniques des forces spéciales, potentiellement avec une capacité C3 ISTAR intégrée. En capitalisant sur les technologies existantes et en évitant les erreurs passées, cette approche pourrait faciliter une transition efficace vers la nouvelle génération de l’aviation militaire de transport en Europe.