Samedi 13 juillet, une frappe aérienne israélienne dans le sud de la bande de Gaza a tué Rafa Salama, un important commandant du Hamas. Cette opération vise à affaiblir les capacités militaires du groupe armé.
Israël annonce la mort d'un commandant clé du Hamas
L'armée israélienne a confirmé dimanche avoir éliminé Rafa Salama, un commandant de la brigade de Khan Younès du Hamas, lors d'une frappe aérienne dans le sud de la bande de Gaza. Selon le communiqué officiel de Tsahal, Salama était un proche collaborateur de Mohammed Deif, le chef de la branche militaire du Hamas. Cette opération s'inscrit dans une série d'actions visant à neutraliser les principaux leaders du groupe militant.
La frappe, menée samedi, ciblait spécifiquement une zone sous contrôle du Hamas à Khan Younès. Selon l'armée israélienne, cette attaque a été planifiée pour toucher des infrastructures et des personnels militaires du Hamas, réduisant ainsi leur capacité opérationnelle. La confirmation de la mort de Salama marque un coup dur pour le Hamas, qui perd ainsi l'un de ses stratèges militaires.
Un acte de guerre pour le Hamas
Le ministère de la Santé de Gaza a rapporté que 92 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués dans cette frappe, qui a touché le camp de déplacés d'al-Mawasi près de Khan Younès. Cette déclaration contraste avec les affirmations israéliennes selon lesquelles la majorité des victimes étaient des militants du Hamas. La disparité des rapports souligne la complexité et la controverse entourant les opérations militaires dans des zones densément peuplées.
Le Hamas n'a pas tardé à réagir à cette annonce, qualifiant l'attaque d'"acte de guerre" et promettant des représailles. La mort de Rafa Salama, bien qu'importante pour Israël, risque d'intensifier les hostilités dans la région. Les dirigeants du Hamas ont juré de continuer leur lutte contre l'occupation israélienne, malgré les pertes subies.
Cette frappe s'inscrit dans le cadre des efforts continus d'Israël pour démanteler les infrastructures du Hamas et neutraliser ses leaders. Depuis l'escalade des tensions en octobre, marquée par de violents affrontements et des attaques transfrontalières, la situation reste volatile. Les perspectives de paix semblent lointaines, chaque action militaire alimentant davantage le cycle de violence.
Israël continue de justifier ses actions par la nécessité de protéger ses citoyens contre les attaques du Hamas. Cependant, la communauté internationale appelle à la retenue et à une solution diplomatique pour éviter une catastrophe humanitaire dans la bande de Gaza.