La course à la guerre spatiale s’accélère. Pour le moment, il n’est pas question d’un conflit entre grandes puissances, mais plutôt de se préparer au cas où. La France cherche à ne pas se laisser distancer par la Russie, la Chine ou encore les États-Unis. Elle lance un nouveau projet.
Un nouveau projet dans l’espace pour la France
La compétition spatiale mondiale s’intensifie à un rythme sans précédent, et les armées des grandes puissances se préparent à affronter une nouvelle forme de conflit : la guerre dans l’espace. Ce domaine, autrefois réservé aux missions d’exploration et aux télécommunications, est désormais au cœur des stratégies de défense. L’armée française, aux côtés des agences d’innovation et des industries spatiales, manœuvre activement en orbite basse pour préserver ses intérêts, surveiller les adversaires et développer des capacités défensives avancées.
Face à cette intensification des activités en orbite, la France, par l’intermédiaire du Commandement de l’Espace (CDE) et de l’Agence pour l’Innovation de Défense (AID), vient de lancer des initiatives concrètes pour sécuriser ses infrastructures spatiales stratégiques. Le projet Toutatis, un démonstrateur d’actions en orbite basse, vise à fournir à l’armée française des capacités avancées de surveillance et de réaction. Composé de deux satellites, Lisa-1, pour l’observation, et Splinter, pour l’intervention, ce système innovant doit permettre à la France de suivre les comportements suspects et d’intervenir en orbite basse.
Une entrée en orbite en 2025 ou 2026
Splinter, équipé d’un laser, sera capable d’aveugler les capteurs ennemis sans les détruire. Cependant, il offre un potentiel de dissuasion considérable. Cela souligne une approche mesurée, axée sur la réversibilité des effets, afin d’éviter la création de débris spatiaux dangereux pour tous les acteurs. Toutefois, les capacités de Splinter ne se limitent pas à la dissuasion passive : si nécessaire, le laser pourra également endommager des systèmes ennemis.
L’armée française, avec ses partenaires industriels comme MBDA et U-Space, entend ainsi se positionner en leader sur la scène internationale, anticipant une future production de satellites capables d’intervenir en temps réel pour protéger les infrastructures critiques. Le lancement du démonstrateur Toutatis est prévu pour 2025 ou 2026, avec un objectif clair : traiter une vingtaine de scénarios potentiels et s’entraîner à les gérer avant la mise en production à grande échelle. De quoi fournir aussi de précieuses informations de renseignement aux forces armées au sol.
Tres bonne strategie surtout vis a vis des pays du BRICS, car il faut vraiment anticiper et avoir un coup davance , deja sur terre nous trop naif avec les manip en Afrique et ametique du sud. Donc vigilance absolue et etre pret !