L’armée de l’Air et de l’Espace (AAE) opte pour la location d’avions légers de surveillance et de renseignement, offrant ainsi une plus grande flexibilité et accès aux dernières avancées technologiques.
La location d’avions légers de renseignement : une décision pragmatique
Le général Stéphane Mille, chef d’état-major de l’AAE, explique que le choix de la location résulte des difficultés à améliorer les capacités des avions légers de renseignement en service. La location garantit l’accès à des systèmes performants et une meilleure adaptabilité lors des missions.
Malgré cette décision, les avions VADOR actuels seront conservés pour assurer une flexibilité et une efficacité opérationnelle. Le contrat de location offre trois options pour adapter l’équipage et le matériel en fonction des exigences spécifiques de chaque mission.
Le débat autour des avantages de la location
Il faut néanmoins noter que Bernard Émié, le Directeur général de la sécurité extérieure (DGSE), a émis des doutes sur les bénéfices de la location d’avions dédiés au renseignement. Il estime que la location peut créer des problèmes, bien que le service possède ses propres avions.
Le Directeur général de la sécurité extérieure (DGSE) a également indiqué que la DGSE dispose des capacités et de l’autonomie nécessaires pour répondre aux demandes et peut, de temps en temps, solliciter des appareils des forces spéciales pour observer une zone tactique. Ce point de vue soulève la question de l’efficacité réelle de la location d’avions légers de renseignement pour les opérations de l’armée de l’Air et de l’Espace.