Prudence … Nous ne sommes pas tous des chasseurs alpins. Préparez vos descentes et randonnées en toute sécurité. Préparez votre matériel
Par où commencer ?
Voici quelques questions que vous devez absolument vous poser au moment de planifier votre excursion et de faire vos recherches.
Que voulez-vous faire ?
La montagne comme la demi montagne offre des conditions variées. Préférez-vous les pistes damées ou la neige poudreuse ? Voulez-vous faire du ski ou de la raquette ?
Quel est votre niveau d’expérience et celui des membres de votre groupe ?
De nombreuses destinations, pas seulement alpines, nécessitent une bonne connaissance des déplacements en zone d’avalanche. Si vous prévoyez parcourir de tels secteurs, tous les membres de votre groupe doivent avoir suivi une formation spéciale, transporter le matériel approprié (balise individuelle de sécurité en montagne, sonde d’avalanches et pelle) et pouvoir se sortir seuls d’une situation difficile. De plus, certains itinéraires exigent une connaissance approfondie des déplacements sur un glacier, ainsi que des habiletés en « auto sauvetage ». Si vous prévoyez parcourir un secteur que vous connaissez mal, pensez à embaucher un guide de montagne agréé par l’association des guides de montagne .
Quelle distance votre groupe pourra-t-il parcourir chaque jour ?
Planifiez votre excursion d’après les capacités du membre le moins expérimenté du groupe. Pour décider de la durée de votre excursion, ainsi que de la distance et de l’itinéraire à parcourir, tenez compte des conditions du terrain, de la météo, de la quantité de neige fraîche, du gain d’altitude et des capacités de chacun de vos compagnons.
Combien de nuits comptez-vous passer dans la zone ?
Êtes-vous bien conscient des dangers que vous pourriez courir ?
Vous devez connaître les risques (avalanches, traversées de cours d’eau, maladies, blessures – animaux sauvages – etc.) auxquels vous vous exposez, avoir l’expérience de la prévention de ces risques et savoir comment vous les affronterez si la situation l’exige.
Savez-vous quoi faire en cas d’urgence ?
Pour signaler une urgence, préparez les numéros de téléphones utiles. Si vous êtes dans un parc réglementé – c’est souvent le cas – (France et étranger), laissez savoir au répartiteur que vous avez besoin de l’aide des gardes du parc. Il est à noter que les téléphones cellulaires ne fonctionnent pas partout . Lorsque vous demandez de l’aide, assurez-vous de pouvoir indiquer le plus précisément possible où l’incident s’est produit. N’oubliez pas : en cas d’urgence en milieu sauvage, l’arrivée des secours peut être retardée par les conditions météorologiques et par la tombée du jour. Vous devez donc être en mesure de vous débrouiller seul pendant au moins une nuit de plus que prévu.
Quelqu’un sait-il où vous vous trouver ?
Confiez à un parent ou à un ami digne de confiance l’itinéraire détaillé de votre excursion et dites-lui quoi faire si vous ne revenez pas à l’heure dite.
A l’étranger : savez-vous de quels permis vous avez besoin ?
Vous devez vous procurer un laissez-passer, pour pouvoir entrer dans certaines zones dites « sensibles » , ainsi qu’un permis d’accès si vous prévoyez y passer au moins une nuit. Renseignez-vous.
Pour les randonnées : comment prévoyez-vous vous rendre jusqu’au début du sentier et en revenir ?
Il est souvent difficile d’accéder à la plupart des sentiers si vous n’avez pas de véhicule : ne comptez pas toujours sur les services de transport en commun locaux, vous pourriez avoir des surprises. Des officines peuvent vous aider à organiser vos déplacements, à l’allée comme au retour (Vérifier les références).
Avez-vous tout ce qu’il vous faut ?
Vous trouverez ci-dessous la liste du matériel que nous vous recommandons d’apporter ; vous pouvez bien sûr l’adapter à vos préférences personnelles. N’oubliez pas qu’en montagne, les conditions climatiques peuvent changer rapidement : soyez prêt à toute éventualité.
Vêtements
- Manteau et pantalon imper en Gore Tex
- Sous-vêtements (maillot et caleçon long)
- Manteau doublé (p. ex. laine polaire, duvet)
- Chapeau et mitaines ou gants chauds (et rechanges)
- Guêtres ou couvre bottes
- Chaussettes de laine ou de fibres synthétiques et doublures de chaussettes évacuant la transpiration
- Pantalon et veste de laine polaire
Équipement d’hiver
- Skis de randonnée nordique, planche à neige ou raquettes
- Bottes et bâtons
- Sac à dos d’une journée
- Balise individuelle de sécurité en montagne, sonde d’avalanches et pelle
- Léger nécessaire de réparation (pièces de rechange pour fixations, outils)
- Équipement permettant de se déplacer sur un glacier en toute sécurité
- Peaux d’ascension (pour les skieurs)
Autres articles essentiels
- Nourriture (à haute teneur en calories)
- Eau, bouteille isolante
- Permis d’accès à l’arrière-pays (pour les excursions de plus d’une journée)
- Carte topographique
- Briquet ou allumettes à l’épreuve de l’eau
- Chandelle
- Sacs à déchets
- Lampe de poche ou frontale, piles de rechange
- Trousse de premiers soins
- Médicaments personnels
- Dispositif de signalisation (sifflet, miroir)
- Couverture de secours ou sac bivouac
- Écran solaire et baume pour les lèvres
- Crayon et papier
- Papier de toilette
- Couteau
- Boussole
Nous recommandons absolument
- Purificateur d’eau
- Jumelles
- Altimètre
- Téléphone cellulaire ou téléphone mobile GSM
- Appareil photo
- Corde
- Articles de toilette
- Appareil GPS
- Genouillères
- Vêtements de rechange au début du sentier
- Poste radio (se renseigner sur les radios locales des parcs, notamment pour la météo)
Matériel de camping (pour les excursions de plus d’une journée)
- Sac à dos
- Tente
- Matelas de sol
- Accessoires de cuisine et ustensiles
- Sac de couchage
- Réchaud et combustible
- Combustible supplémentaire pour faire fondre de la glace ou de la neige
Notez les numéros utiles, importants, vitaux et renseignez vous
Avant d’entreprendre votre excursion, prenez connaissance des derniers avis (avertissements, fermetures, etc.) affichés au kiosque du début du sentier.
- Bulletin météo
- Rapport d’avalanche
- Avertissements et fermetures
- Rapport sur l’état des routes
- Rapport sur l’état des sentiers
Primordial : consultez les plus récents bulletins d’information
Vérifiez les bulletins suivants avant de faire vos réservations et à nouveau avant votre départ. Web et radios locales (les parcs ont souvent une radio locale).
Autres renseignements
Règlements
- Si vous passez au moins une nuit dans la zone, vous devez avoir sur vous, en tout temps, pour certaines régions, un permis d’accès à l’arrière-pays valide (Attention, certains pays emprisonnent facilement)
- La nourriture et les articles de toilette doivent être rangés hors de portée des animaux (suspendez-les à des câbles ou entre des arbres).
- Rapportez tous vos déchets avec vous (serviettes sanitaires, couches, restes de nourriture, papier d’aluminium, etc.).
- Il est impensable de déplacer ou d’enlever tout objet naturel ou culturel.
- Les animaux de compagnie doivent être tenus en laisse en tout temps. Vous devriez peut-être les laisser à la maison.
- L’accès aux pistes de ski de fond damées est souvent interdit aux chiens, l’accès à certains abris également.
- Il est interdit de nourrir, de toucher ou de déranger les animaux sauvages.
Trekking : qu’est-ce que c’est ?
L’histoire du trekking est intimement liée à celle des hommes, puisqu’il s’agit là d’une des manières les plus classiques de se déplacer, le voyageur emportant avec lui tout le matériel nécessaire pour se nourrir et passer la nuit. Quotidien des marchands et contrebandiers d’autrefois, le trekking a, aujourd’hui encore, un petit parfum d’aventure : il exige une bonne condition physique, la capacité de s’orienter en milieu naturel et naturellement le goût de la nature, parfois sauvage.
Aujourd’hui, l’adepte du trekking n’emporte plus systématiquement sa maison sur son dos (tente et matériel de camping, ou sac de couchage et bâche) : il a volontiers recours à une infrastructure existante, comme les cabanes du CAS. A moins, bien sûr, qu’il ne se trouve dans une région à l’écart de toute forme de civilisation…
Avec le temps, différentes variantes de ce sport se sont développées, qui ont permis, d’un côté, de connaître des régions accessibles uniquement à pied et, de l’autre, offrent encore, dans un monde de tous les extrêmes, l’aventure et la découverte de zones encore vierges (Expédition).
Les adeptes du trekking recherchent avant tout les charmes de la nature, éventuellement une infrastructure minimale le long du parcours choisi (p. ex. ponts pour traverser les cours d’eaux). A quelques rares exceptions près, la nature ne souffre quasiment pas du passage des adeptes du trekking avec bivouac.
- Treks de basse altitude (jusqu’à 3.000 mètres) sur des sentiers faciles – Ce genre de treks demande une bonne condition physique.
- Treks de moyenne altitude (jusqu’à 4.500 mètres)- Ce genre de treks demande en plus d’une bonne condition physique, un entraînement de marche en hautes montagnes. Préparation médicalisée conseillée.
- Treks en haute altitude (jusqu’à 5.800 mètres) – Ce genre de treks demande, en plus des conditions nécessaires pour les deux premières catégories, plusieurs jours de marche et la traversée de plusieurs cols au dessus de 4,500 mètres. Préparation médicalisée nécessaire.
- Treks hymalayens (> 6.000 mètres) Préparation médicalisée obligatoire.
La pratique du trekking
Au sens strict, le trekking est une des formes de la randonnée : le but est d’effectuer un certain parcours dans un laps de temps assez long, sans l’aide d’aucune infrastructure. On passe la nuit à la belle étoile, sous tente ou en bivouac (bâche, igloo ou abri en pierres).
C’est justement le renoncement à toute infrastructure qui distingue le trekking des longues marches, comme p. ex. celle du chemin de St-Jacques, jalonné d’auberges ou de cabanes. De nos jours, le terme de « trekking » ou de « trek » est devenu un terme général désignant une randonnée d’un endroit à un autre. On part sac au dos, pour manger et passer la nuit dans une cabane et poursuivre sa route le jour suivant, toujours plus loin. On peut partir pour trois jours comme pour trois mois.
Conditions pour pratiquer le trekking
Le trekking agrémenté de nuits en extérieur (à la belle étoile, sous tente, en bivouac ou dans une cabane), durant lequel tout le matériel et la nourriture nécessaire doivent être transportés, ne convient pas forcément à chacun. Il exige tout d’abord une bonne condition physique, puisqu’on doit tout porter sur soi. Etre fort sur le plan psychologique peut également se révéler précieux, car, suivant le parcours choisi, il arrive qu’on s’éloigne de la civilisation durant des jours. Enfin, il est indispensable de savoir comment se comporter dans la nature (p. ex. par rapport aux conditions de météo ou aux cours d’eau) et réagir de manière adéquate en cas d’accident.
Se lancer dans un trekking avec nuits en bivouac exige que l’on emporte un matériel assez important. Il faut cependant que les différents objets soient de manipulation facile et d’un poids limité : pour éviter des lésions durables, le poids du matériel transporté ne devrait jamais excéder 15 à 20 pour cent du poids du porteur.
L’on devrait au minimum s’équiper de bonnes chaussures de randonnée, capables de tenir le choc, de bâtons de marche, d’une veste de pluie et d’un sac à dos confortable et bien réglé. Dans ce sac, on aura soin de mettre des réserves d’eau et de nourriture, des vêtements chauds de rechange, les cartes nécessaires et une petite pharmacie de secours. Suivant les parcours choisis et les possibilités d’hébergement à disposition, le sac de couchage, un matelas de sol, une tente, un réchaud, des réserves de nourriture et une bouteille thermos peuvent être fort utiles.
Sur des parcours comportant par exemple des gorges ou des glaciers, qui exposent le randonneur à des dangers accrus, il faut être soi-même suffisamment aguerri ou se faire accompagner par un guide qualifié. Sur le plan juridique, il faut également savoir sur quel terrain on a le droit de s’aventurer ; différentes lois règlent cette question. Dans les territoires où la nature, la faune et la flore sont sous protection, il est interdit de sortir des sentiers. Une préparation et une étude minutieuses du parcours avant le départ préviennent bien des mauvaises surprises durant le trek (p. ex. difficulté réelle, tracé, lieux d’hébergement, points d’eau, météo).
Attrait et influence de la nature sur l’adepte du trekking
L’attrait du trekking est surtout celui d’aller dans la nature et s’y fondre pendant quelque temps, et d’effectuer un parcours plus ou moins long grâce à ses propres forces. Le randonneur recherche avant tout la nature, le bien-être, un sentiment de liberté et d’indépendance, raison pour laquelle il choisit de préférence des endroits aussi éloignés que possible de la civilisation : forêts, chaînes de montagnes et cours d’eaux, mais aussi hautes plaines ou même déserts.
Certains adeptes du trekking, désireux de se mesurer à la nature, choisissent leurs parcours en fonction de la difficulté, sur le plan physique ou mental. L’effort, récompensé par l’observation passionnante de la faune et d’une nature intacte, en vaut à coup sûr la peine.
On emprunte toujours volontiers des chemins ou des sentiers et il est aussi possible de se repérer grâce à des moyens auxiliaires comme les petites pyramides de pierre jalonnant le sentier, mais tout cela n’est pas strictement indispensable : il est tout à fait possible de choisir son propre parcours, à l’aide de cartes et d’une boussole, en se repérant par rapport à des détails du terrain et, de plus en plus souvent, grâce au GPS. Traverser ainsi hors des chemins des territoires relativement éloignés de toute civilisation requiert néanmoins que l’on respecte la faune et la flore, en évitant absolument de choisir pour camper une zone sous protection.
Un peu d’histoire
Le terme de “trekking” nous vient du bas allemand et du hollandais “trekken”, qui signifie “tirer quelque chose”. Il a passé en afrikaans, où il signifie “tirer un chariot ou une charge”. Ce mot a maintenant gagné le monde francophone par le biais du terme anglais “trekking”.
De nos jours, on ne tire plus guère de charges derrière soi que dans des cas particuliers, à l’image des randonnées à ski de fond où le matériel est placé sur une luge, appelée „pulka“, qui est tractée par le skieur. Le plus souvent, le randonneur porte son matériel sur le dos, le fait transporter par des porteurs ou placer sur des mulets ou chameaux.
Ce n’est qu’au 20e siècle que le trekking a gagné sa popularité comme activité de loisir. Cela dit, le fait d’être en route plusieurs jours sans pouvoir s’appuyer sur aucune infrastructure n’a absolument rien de nouveau : depuis des siècles, des caravanes ont bravé des contrées inhospitalières, aux routes incertaines (la fameuse Route de la Soie, mais aussi nombre de déserts et de cols).
Aujourd’hui, les adeptes du trekking désirent avant tout se déplacer d’un lieu à un autre par leurs propres moyens, sans avoir recours à une aide quelconque. De ce point de vue, les régions du monde ne disposant encore d’aucune infrastructure routière ou ferroviaire, accessibles à pied uniquement, exercent un attrait tout particulier. La mode est actuellement aux treks dans l’Himalaya, mais les diverses routes des montagnes d’Amérique du Nord et du Sud, et des Alpes, attirent également nombre de trekkeurs.
Adeptes du trekking
Le trekking avec nuits en bivouac n’est de loin pas aussi répandu que la randonnée, largement pratiquée chez nous. Les adeptes du trekking font également volontiers de la randonnée, ne serait-ce que parce que le trekking est très gourmand en temps – un bien rare de nos jours ! De plus, lorsqu’on planifie un trek, ce sont surtout les contrées plus lointaines et exotiques qui attirent les adeptes de ce sport : Himalaya, Scandinavie ou Amérique du Sud. Du fait que de tels parcours supposent une bonne condition physique et le renoncement à toute forme de confort ou de luxe, ce sont surtout des jeunes gens qui pratiquent ce type de vacances.
La nature
Attentes envers la nature
La pratique du trekking est possible dans presque tous les espaces naturels qui ont éveillé l’intérêt des trekkeurs. Outre la motivation liée au paysage de la contrée choisie, cette dernière doit être aussi éloignée que possible de toute forme de civilisation. Une infrastructure minimale est toujours bienvenue, que ce soit un pont pour traverser un cours d’eau ou un marquage sommaire dans un terrain difficile. Cela dit, toute personne désireuse de se lancer dans un trek peut s’orienter par ses propres moyens, au moyen d’une carte et d’une boussole et ne doit pas absolument dépendre d’une structure préexistante. Bien au contraire : ce que l’on recherche, c’est précisément l’impression d’être perdu en pleine nature, au milieu de nulle part. Effets sur la nature
En général, le trekking avec bivouac fait partie des sports qui n’ont que peu de conséquences sur les espaces naturels. Les séjours de ce type dans la nature permettent même, plus que d’autres activités sportives, de devenir plus conscient des particularités de cette dernière. Cela dit, des sentiers de trekking mal situés peuvent poser des problèmes sur le plan écologique, quand bien même ils ont pour avantage d’exercer la fonction de canaux, grâce auxquels les trekkeurs sont dirigés vers des espaces moins sensibles, écologiquement parlant, au passage répété des marcheurs.
Le trekkeur se doit de respecter les principes en vigueur et les diverses interdictions régissant le passage dans certaines zones à caractère spécial (protection de la faune et de la flore, secteurs militaires fermés au public, zones dont l’entrée est soumise à autorisation) : son honneur est en jeu ! Suivant les règles locales (canton ou pays) en vigueur, il est interdit de bivouaquer sur des terrains privés ou cela n’est possible qu’avec l’accord du propriétaire.
Camping à la belle étoile
Un principe cardinal, à respecter en toutes circonstances : ne laisse rien d’autre derrière toi que les traces de tes chaussures et ne prends rien d’autre avec toi que tes souvenirs.
Il peut néanmoins arriver que l’espace naturel traversé subisse les effets négatifs du passage des trekkeurs, p. ex. si ces derniers sont accompagnés d’un chien de chasse, emportent des plantes protégées, laissent traîner des déchets ou sortent des sentiers. Ce dernier cas ne concerne que des régions sensibles au niveau écologique ; ailleurs, sortir d’un sentier ne présente pas un grand risque pour la nature. Les interdictions de quitter les sentiers ne sont écologiquement justifiées que dans les régions où se trouvent une végétation sensible (p. ex. tourbière de montagne) ou des espèces protégées d’animaux (grand tétras, aigle, castor) : de la sorte, on peut protéger ces espèces de manière ciblée.
Les arbres ne doivent pas subir les effets du passage des trekkeurs : partout la coupe d’arbres, même à des fins de constructions de bivouacs, est absolument interdite.
Si l’on allume un feu, il faut veiller à ce que l’emplacement choisi, ainsi que les dommages à la nature qui pourraient en résulter, soient aussi réduits que possible, par exemple en construisant une bordure de pierre autour du foyer pour éviter toute propagation du feu à l’extérieur. Le feu et les braises doivent impérativement être éteints avec de l’eau avant de quitter l’emplacement, ceci afin d’éviter les incendies de forêt. Lorsque le climat est trop sec et/ou lorsque le vent souffle trop fort, il est fortement conseillé de n’allumer aucun feu : on aurait tort de sous-estimer le risque de provoquer ainsi un incendie de forêt absolument dévastateur !
Variantes du trekking
Le degré de difficulté des treks dépend bien entendu de la condition physique des participants et de la nature du terrain. Au reste, le trekking peut revêtir différentes formes :
Camping hivernal
Trekking à pied, sur un terrain sans neige, et sans porter soi-même le matériel. Selon les caractéristiques du pays et l’importance du trek choisis (nombre des participants, durée), le matériel sera transporté par des porteurs ou des bêtes de somme (chameaux, mulets, ânes), ou encore à bord de véhicules tout-terrain.
* Trekking sur terrain enneigé, à skis ou en raquettes : dans ce cas, le matériel est porté directement sur le dos ou tracté dans une pulka. Le trekking dans sa forme la plus extême, souvent professionnelle, est l’expédition.
Expédition
L’expédition se caractérise par une longue et minutieuse préparation et un déroulement dans un terrain difficile, souvent à l’aide d’un équipement spécial.
Dans des contrées éloignées de toute forme de civilisation humaine, quasiment sans aucun chemin ni marquage, certains recherchent – à dessein – les limites de leur résistance physique. Les participants à ce genre de treks s’exposent à des risques importants (altitude, risques d’infection, brusques changements météorologiques), risques pouvant être réduits à un taux acceptable grâce à l’expérience, un équipement adéquat et une bonne planification.